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Les principales villes et villages de Corse

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Bastia

Bastia est l'une des plus belles villes de Corse. Mais elle demande sans doute plus d'attention et plus d'imagination que d'autres endroits de l'île qui se suffisent à eux-mêmes. Cité italienne par ses origines, elle en a gardé le choeur et la Citadelle.

Bastia posséde deux très intéressants sanctuaires. L’église Sainte Marie, édifiée à partir de 1495, fortement remaniée au début du XVIIè siècle. Derrière cette église, la chapelle Sainte Croix avec une ornementation intérieure exubérante. La chapelle a son trésor : le Christ des Miracles, que vénèrent les Bastiais, trouvé en 1428, flottant sur les eaux, par deux pêcheurs.

La ville basse,Terra-Vecchia, qui avait conquis les Génois, s’est étirée le long de la côte.

Malgré les constructions modernes très envahissantes, elle a conservé son cachet de port méditerranéen. Avec ses ruelles pittoresques, la cité a pour cœur la place Saint Nicolas qui est une longue esplanade ombragée où a été érigée une statue en marbre de Napoléon en toge 1853.

Près du vieux port, l’église Saint Jean-Baptiste à partir de 1583, arbore une noble façade classique, et son intérieur baroque du XVIIIè siècle. Le mobilier remarquable, orgue, chaire, tableaux de la collection du cardinal Fesch.

Quant à la chapelle de l’Immaculée Conception 1611 à la voûte peinte au XIXè siècle et aux murs tendus de velours, elle réunit, dans sa sacristie musée, de nombreuse pièces d’art religieux du Xvè et XIXè siècle provenant de sanctuaires de la ville.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de Bastia

Ajaccio

Accoudée au flanc d'un des plus beaux golfes du monde, sous le regard en coin des émouvantes Iles Sanguinaires, l'élégante Ajaccio, forte de la beauté et de la célébrité que lui ont donné et les dieux et quelques uns de ses fils, sait avec une nonchalance pleine d'humour et de finesse charmer ses visiteurs.

Entre mer et montagne, Ajaccio fut de ces cités que de tout temps consacra l’histoire. Mais elle connut un destin tumultueux, qui désigna à un rôle de place forte, puis à celui de capitale. Elle fut la proie de rivalités successives et semble avoir été relégué dans l’ombre par la mémoire de Napoléon Bonaparte. La «ville impériale» ainsi surnommée, a bien conservé les moindres évocations de sa fulgurante épopée. Ajaccio demeure avant tout un port, avec une citadelle qui, depuis le XVI, veille sur lui, avec l’église Saint-Erasme XVIIè siècle dédiée au patron des marins et avec sa cathédrale de l’Assomption fin du XVIèsiècle dont le plan et la coupole ont été inspirés par le Gesù de Rome.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme d' Ajaccio

Porto Vecchio

Vous êtes à l’extrême sud de l’île, là où la montagne corse finit dans la mer en une apothéose de plages, de criques et d’îlots. Troisième ville de Corse, Porto-Vecchio offre aux voiliers sa rade bien abritée dans un cirque de collines couvertes de chênes-lièges. Arrêt obligatoire aux plages dont certaines, comme Palombaggia ou Santa Giulia, sont parmi les plus belles de l’île.

De la plage, quelques minutes suffisent pour gagner le massif de l’Ospedale. C’est un magnifique lieu de promenades à l’ombre de forêts de pins et de chênes-lièges autour du lac. Plus à l’ouest, vous entrez dans l’Alta Rocca. Au nord de ce beau massif boisé émergent les Aiguilles de Bavella, dont les sept pics déchiquetés prennent des teintes éblouissantes au coucher du soleil. Quelque soit le point d’où on les découvre, elles offrent un spectacle somptueux qu’on ne se lasse pas de contempler.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de Porto-Vecchio

Calvi

La citadelle couronne l’avancée rocheuse qui s’inscrit dans la sérénité du paysage marin. Tournée sur le golfe de Calvi et sur celui de la Revellata, les assauts qu’elle subit au fil des siècles, appartiennent désormais à l’histoire. Une histoire, dont les Romains possèdent les bases et qui, à partir de la seconde moitié du XVIIIè siècle, n’allait cesser de témoigner de l’attachement des Calvais à la sérénissime république de Gênes.

Car, contrairement à Bonifacio, c’est aux Gênois que Calvi doit l’imposante apparence qu’elle a gardée. Et si la capitale de la Balagne qui est devenue une station balnéaire très prisée est tout entière vouée aux plaisirs de la mer et au tourisme, elle n’en conserve pas moins, derrière sa ceinture de murailles, des souvenirs de son passé de place forte.

Sur la côte, Calvi mue et chaque été revêt ses atours de Riviera pour accueillir la foule qui l'envahit. On dit que les habitants y trouvent leur compte.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de Calvi

L'Île-Rousse

L’Île Rousse est l’autre station balnéaire de la côte. Son nom vient des rochers de porphyre rouge de l’île de la Pietra, juste au nord de la ville.Ancien comptoir romain, son essor date véritablement de Pascal Paoli, le Père de la Patrie, qui y édifia un port en 1758 et des remparts pour concurrencer le trafic maritime entre Gênes et Calvi (cité génoise par excellence). Devant les premières maisons, il fit monter des potences et déclara : " J'ai planté ces fourches afin d'y pendre Calvi".

Son climat est si doux que l’on pourrait l’appeler l’île Douce. Et rien n’est plus agréable que de flâner à l’ombre des platanes centenaires de la place Paoli ou de jouer à la pétanque sur la Grande Place bordée de palmiers-dattiers.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de L'Île-Rousse

Bonifacio

Tout au sud, perchée au sommet d’impressionnantes falaises blanches battues par les vagues, voici Bonifacio, site exceptionnel, le plus visité de Corse.

Bonifacio est née au IXè siècle avec la construction par le comte toscan Bonifacio II, d’une forteresse, dite castel Bonifacio.

Son véritable destin est plus tardif, lié à partir de 1187 à la colonisation génoise, qui renforça son rôle stratégique et la dota d’une grande autonomie. En dépit d’une terrible épidémie de peste en 1528, elle a su garder, par-delà les siècles une allure de ville forte avec ses remparts La porte de Gênes, à pont-levis (1598) défendue par un bastion du XVè siècle et la porte de France, percée en 1854.

Ses rues étroites bordées de maisons hautes où la lumière pénètre difficilement. Ces vieilles demeures sont reliées entre elles par des arc-boutants, sortes de gouttières destinées à récupérer les eaux de pluie pour les conduire vers des citernes

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de Bonifacio.

Porto

Porto est situé sur la Cote Occidentale au fond d'un Golfe qui porte son nom, bordé au Sud par Piana et ses calanches, au Nord par la Presqu'île de Girolata.

Le sublime du golfe de Porto se pare de la note légère de l'eucalyptus, cet arbre qui émerveille le promeneur par sa grâce et l'odeur prenante qu'il diffuse. L'eucalyptus invite au rêve, lui qui semble vivre pour le seul plaisir de balancer au vent ses longues feuilles.

En ces lieux admirables, j'ai vu des scènes qui ont provoqué chez moi un saisissement amoureux.

Je veux par exemple parler de cette tour génoise figée sur un coucher de soleil.

Avec son littoral bordé de falaises de granit rouge plongeant dans une mer d’un bleu intense, le Golfe de Porto mérite bien son classement par l’Unesco au «patrimoine de l’humanité». C’est du grand spectacle mis en scène par la nature avec un luxe de moyens exceptionnel.

Pour plus d'informations consulter le site de l'office de tourisme de Porto

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